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versité de Paris, son neveu, d'une rente de blé sur des biens à Toussus, près Château­fort, et notamment sur un grand hôtel, clos de murs, appelé -Monbroust n, et des droits de ventes, cens et amendes à lui dus sur le quart lui appartenant de la seigneurie de Soucy.
—  9 septembre i55i (fol. 79 v°).
3988; — Jeanne Villot, veuve de Nicole Meriandeau, seigneur du Buisson : promesse faite à Mathurin Richer, contrôleur général des réparations et mortes-payes du Dauphiné etde la Savoie, et des aides et tailles de Mon­tivilliers, secrétaire du duc de Guise, à l'oc­casion de son futur mariage avec Madeleine Meriandeau, sa fille, -de vestir et habiller sa fille d'abillementz nuptiaulx et autres, hon­nestement, selon l'estat des parties, et faire les fraiz de la feste et bancquet qu'il convien­dra faire le jour des espousailles-, jusqu'à concurrence de 600 livres tournois, et dona­tion par Mathurin Richer à Madeleine Merian­deau, sa future, pour le cas où elle lui sur­vivrait, de l'usufruit viager d'une maison lui appartenant à Paris, -rues de Guernelles et du Boulloir, contenant plusieurs corps d'ostel, cours et jardin... et applicqué de présent à louaiges sur et du costé de la rue de Guer­nelles s. A la suite de l'acte se trouve Ie reçu délivré par Mathurin Richer des 600 livres tournois promises pour les vêtements nuptiaux et frais du banquet de Madeleine Meriandeau.
—  9 et 16 juin i55o (fol. 80 v°).
3989. — Jean Prévost, huissier du Roi en la Chambre des Comptes à Paris, et Cathe­rine. Morin : contrat de mariage. Par ce con­trat Guillaume Morin, marchand, bourgeois de Paris i père de Catherine Morin, s'engage à donner aux futurs époux, le jour de leurs it espousailles-, la somme de 1,5oo livres tour­nois -en marchandise de mercerie, de son estat », et leur cède la moitié d'un banc en la grande salle du Palais à Paris, en leur pro­mettant de leur louer à prix d'argent l'autre
HONS                                                  [Y 97]
moitié, lorsque le bail de celui qui l'occupe sera terminé, ledit Guillaume Morin se réser­vant l'usufruit des immeubles lui appartenant au village de Mareil [-le-Guyon] et au terroir de Beynes. A la suite du contrat se trouve nn acte par lequel Jeanne Godart, veuve de Jean Mo­rin , laboureur, et Guillaume Morin, marchand, ■ bourgeois de Paris, son fils, déclarent que, les marchandises livrées à Jean Prévost et à Catherine Morin n'atteignant pas la valeur de 1,5oo livres tournois stipulée au contrat de mariage, ils leur donnent différents ob­jets mobiliers, dont rénumération figure dans l'acte, existant dans une chambre sur le der-' rière d'une maison à Paris, rue de la Vieille-Pelleterie,, à l'enseigne de la -Cotte de Ba-layne-. — 3 décembre 1548 et 1" mars i54g (fol. 81 v°).
3990.   — Guillaume Morin, marchand, demeurant à Maide : donation à Jean Prévost, huissier du Boi en la Chambre des Comptcs, et à Catherine Morin, sa femme, ses gendre et fille, a pour Ie bon traictement .qu'il en reçoit journellement», de terres, prés et vignes à Mareil [-le-Guyon], près Beynes, et au terroir de Beynes (près Neauphle - le - Château). — 27 mai i55i (fol. 83).
3991.  — Jeanne Godart, veuve de Jean Morin, laboureur à Saint-Pierremont, demeu­rant à Paris : donation à Jean Prévost, huis­sier du Boi en la Chambre des Comptes, son petit gendre, de ses droits sur une maison à Paris, rue de l'Arbre-Sec, it où soulloit pendre pour enseigne le Cheval Blanc, pour la bonne amour que ladicte Jehanne Godart a et dict avoir ausdictz Prévost et Katherine Morin, sa
. petite-fille, et aussi eu esgard à la nourriture et entretenement qui a esté faicte de sa personne et de la personne de feu Jehan Morin, son mary, par Guillaume Morin, son filz..., as­savoir, pour le regard de la personne de ladicte Godart, par l'espace de vingt huict ans ou environ, et de la personne dudict feu Jehan Morin, par l'espace de dix sept ans ou environ,